5 février 2016
Aménagements lourds pour lutter contre l’érosion côtière sur la plage de Saint-Cyprien
Arnaud Bouissou - Médiathèque Terra
Publication des premiers travaux réalisés par le Cerema dans le cadre du plan d’actions 2012-2015 de la Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte

 

Les premiers travaux réalisés par le Cerema dans le cadre du plan d’actions 2012-2015 de la Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte ont été publiés sur le site internet du  Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et le portail d’informations géographiques de référence sur le littoral, Géolittoral.Développer la connaissance et l'observation du trait de côte

Suivis et validés techniquement par le comité scientifique de la Stratégie nationale, ces travaux ont fortement mobilisé plusieurs équipes du Cerema pour produire dans des délais courts ces éléments essentiels d’appui à la décision, nécessaires pour fonder de futures stratégies locales de gestion du trait de côte.

En particulier, "l’indicateur national de l’érosion côtière" constitue la première cartographie de l’évolution du trait de côte en métropole. Elle permet aujourd’hui d’avoir une vision complète, homogène et quantifiée sur le territoire métropolitain des effets de l’érosion côtière. Basée sur les tendances passées de long terme (au moins 50 ans) observées sur des photographies aériennes verticales, elle est représentée à l’échelle du 1/100 000 et donne accès à des chiffres inédits sur les vitesses d’évolution. La couverture actuelle de l’indicateur concerne la métropole continentale ; des compléments sont en cours sur la Corse et les départements d’outre-mer.

Les résultats de l’indicateur national ont fait l’objet d’une première valorisation dans le document synthétique "Développer la connaissance et l’observation du trait de côte. Contribution nationale pour une gestion intégrée". Ce document « grand public » est aussi l’occasion de rappeler des principes forts d’une bonne gestion du trait de côte avec l’appui de la connaissance technique et scientifique actuelle. Il constitue une première valorisation du travail actuellement en cours de synthèse des connaissances disponibles et des nouvelles données produites sur le littoral. Ce travail se concrétisera par la rédaction d’une vingtaine de fascicules couvrant l’ensemble des façades maritimes françaises.

 


Rédacteur article : Amélie Roche, Cerema Eau, mer et fleuves